Agnes Pollner et Ralf Peters
5 août, À l’Orangerie, à Malérargues

Dans les vagues de notre respiration, des traces de voix sont emportées sur la côte.
En explorant les épaves, nous nous faisons aussi emporter.
Parfois doucement et gentiment.
Parfois comme des gens entassés dans leurs petits bateaux, ballotés par la mer.
Les mots du langage parlé par le peuple de mon père disparaissent, personne ne reste, tout le monde a été emporté par le flux du temps en changement.